vendredi, février 23, 2007

Les éléphants ça trompe énormément

C'est l'armistice. La ligne de démarquation s'efface, on rebouche les trous des tranchées. On panse les plaies des poilus.

Sego vient de modifier son équipe de campagne dans un lieu rendu secret, une demeure avec un énorme parc juxtaposé à un aéroport que personne n'avait vu.

L'Aubry des avions a-t-il fait fuser tous ces noms ? J'ose pin y penser.

Finis le trafic d'y voir et l'extermination des éléphants sans défense.

vendredi, février 16, 2007

Tous au PMU !

Tout le gratin des médias, de la jet-set et de tous les arts ne lézarde plus mais s'agite autour des candidats à la présidentielle française 2007. L'heure est aux ralliements de masse.

On apporte son soutien, on parie sur le bon cheval. A cheval sur les principes, Le Pen sort généralement du tiercé gagnant.

L'enjeu est de taille : apporter son soutien au bon cheval ; suffisamment tôt pour récolter les postes et opportunités encore ouverts dans son sillage ; suffisamment tard pour être sûr de ne pas se tromper.

Avis aux opportunistes, les jeux sont presque faits, rien ne va plus. Un soutien trop tardif passerait inaperçu, il ne resterait alors plus que la prise de risque absolue des extrêmes et ses vulgarités. Ou la queue de cheval ?

samedi, février 10, 2007

Vivement dimanche prochain

Sego joue très gros dimanche. Son programme suscite une attention grandissante pour deux raisons :
- exigeance et retard sont intimement liés
- sa démarche participative est quasi-révolutionnaire

Les flèches s'aiguisent. Un roux qui bâille est en embuscade. Un borgne qui sucre les fraises a le doigt sur la gachette, en cachette, en bon aryen.

Allez, pour une fois, Sego ne serait pas contre un petit clin d'oeil machiste qui ne verrait, dans le retard de son programme, qu'une petite particularité féminine. Qu'on serait prêt à lui pardonner pour la Saint-Valentin.
En attendant Segodot.

vendredi, février 02, 2007

Présomption de culpabilité

Nous enrichirons-nous un jour des erreurs du passé ?

Après ces destins brisés par l'affaire d'Outreau, ces innocents outrés par ce juge sans expérience, l'outrage à magistrat, l'humiliation perdure. Des gardes à vue au garde à vous. Des présumés coupables, qui ne le seront finalement pas, sont anéantis.

Cette semaine, un monsieur s'est donné la mort, dans la honte, trahi par son voisinage, humilié par une garde à vue déplacée. Déjà meurtri par la disparition de son beau-fils de 3 ans, il n'a pu supporter son inculpation. Fort heureusement, son honneur est sauf, blanchi à titre posthume par un procureur qui déclara juste après sa mort qu'il était sûrement innocent, d'après les informations qu'il avait.
Maigre consolation pour cette madame qui a perdu en 24 heures son enfant et son conjoint.

Certes, il faut trouver au plus vite l'agresseur de cet enfant. Mais la fin justifie-t-elle ces moyens ?