Décembre 2006. Les cartes bleues sont brûlantes, le nombre de crédits explosent. L'endettement est maximum, on peut tout acheter à crédit ou à débit différé : pour ne pas gâcher la fête, pour hypothéquer l'avenir.
Il existe bien une force supérieure qui markette religieusement des événements de plus en plus nombreux : un packaging de rêve focalisé sur la préparation de ces événements (calendrier de l'"avant"...)
Le dispositif est élémentaire : inciter à la consommation à court terme et retarder dans le temps au maximum ses conséquences (pour les autres). Le syndrôme "Tabac" (après avoir dépensé tous les bénéfices court terme de la vente de cigarettes, l'état est aujourd'hui fortement impacté par les "maladies du tabac").
Place au cancer de la consommation dont le dispositif est en action auprès de tous, adultes et enfants. Les premiers symptômes :
- les résultats d'analyse du banquier
- l'humiliation pour des parents de ne pouvoir honorer les caprices de leurs enfants
- la honte de ne pouvoir suivre le rythme effréné imposé par la pression sociale.
Les malades qui dépistent cette pandémie trop tard sont condamnés...souvent, ils sombrent dans la déchéance en aggravant leur situation. Un quotidien insoutenable agrémenté de factures et débits des achats passés. Pour échapper à cette "routine", il leur reste l'alcool, les dépenses impulsives et la catharsis lors de rares moments de prise de conscience.
Ceux qui réagissent aux premiers symptômes pourront s'en sortir et rejoindre le troupeau de moutons.
L'alcool , la catharsis ou le troupeau de moutons ? Gin, Gueule, Bêle. C'est noël. On oublie tout.
Il paraît que l'état réfléchirait à octroyer un crédit d'impôts aux meilleurs consommateurs...info ou intox ?
dimanche, décembre 10, 2006
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