vendredi, janvier 26, 2007

Solidarité participative

Les hommes et femmes de gauche qui paient l'ISF sont-ils schizophrènes ?
Un responsable politique de gauche est-il s'il dispose de revenus aisés et d'un Kapital de valeur ?
"Portefeuille à droite, coeur à gauche". Autant de proverbes distillés à droitement pour stigmatiser l'antinomie "gauche & capital", ce clivage manichéen obsolète, "la cigale et la fourmi" remixée. Pour manipuler le citoyen.

Dans les urnes, s'expriment plusieurs catégories :


  • ceux qui prônent un idéal de société, en faisant abstraction de leur situation personnelle. Les bobos et tous les autres.
  • ceux qui optent pour le système qui avantage leur situation personnelle. C'est le cas de beaucoup gens qui vivent en-dessous ou au niveau du seuil de pauvreté, leur nombrilisme est justifié. C'est aussi malheureusement le cas d'individualistes très aisés, relayeurs de slogans de type "gauche caviar". Pas étonnant que ceux-là soient aussi les mêmes qui s'insurgent contre le coût de la solidarité ou qui caricaturent les bobos, comme pour les rappeler à la raison.
Non, la solidarité n'implique pas le gaspillage. Qu'elle soit riche ou misérable. Gauche ou adroite.




vendredi, janvier 19, 2007

Bullet hole or boulettes' hall ?

La présidentielle devrait se jouer à la roulette russe, à ces boulettes ruses qu'on ne maîtrise plus.
Lorsque l'on cherche le point faible de Sego, il ne faut pas bullshiter sur son compagnon. Le qualifier de boulet est une boulette, une bullet qui l'atteint en plein coeur.

La perte de lucidité d'Arnaud Montebourg, qui ne se fait pourtant plus la vodka du diable depuis son entrée en politique, se justifie : en Hollande, il a dû en consommer des boulettes.

samedi, janvier 13, 2007

Politique antidopage

Presque tous les candidats à la présidentielle ont signé le pacte écologique de Nicolas Hulot : le poste de vice-premier ministre chargé du développement durable devient la médaille d'argent que chacun des "seconds couteaux" aimerait accrocher à son palmarès.
La domination de Sarko et Sego est écrasante, à tel point que la nomination du vice-premier ministre devient l'inconnue qui pimente ces élections. Comme la deuxième place du tour de France sous le règne d'Armstrong...

Sarko et Sego trustent le débat de la présidentielle 2007. Leur omniprésence interpelle, leur ubiquïté est troublante. Imaginons un instant ce que pourrait être le dopage en politique :
- un traitement médical sevrant de la dépendance au sommeil (et non pas le traitement Sevran, à l'effet inverse)
- des images de synthèse qui truquent, simulent une intervention, un discours
- l'exploitation d'un sosie (justifiant parfois des positions hasardeuses ?)

Que se passerait-il si le futur président de la république était convaincu de dopage ?

mardi, janvier 09, 2007

Les ombres chinoises

La révolution industrielle a constitué les prémices de notre société de consommation abusive.

A son insu, le début de la révolution industrielle portait une vocation humaniste : la confiscation à l’égard de l’Homme de tâches répétitives ou sans valeur ajoutée pour l’humanité. La Machine a pris alors une place prépondérante dans notre société, coûts de fabrication optimisés, cycles de production plus courts : c’est la démocratisation de la consommation et la fin de certains métiers « de la main de l’Homme ».

Une nouvelle phase de cette révolution est désormais enclenchée : la rationnalisation à outrance, engendrée par une consommation sans limite. La recherche des coûts superflus et, parmi ceux-ci, une cible privilégiée : le salaire des cadres.
Les nanotechnologies permettent de décortiquer les périmètres d’intervention des cadres avec une granularité infinitésimale, de telle sorte de dégager un maximum de tâches à faible valeur ajoutée. Celles-ci sont ensuite assignées aux hommes dont le coût est le plus faible sur la planète. L'esclavage moderne. L'ombre chinoise.
Le vice de cette phase de « rationnalisation à outrance » va jusque provoquer l’absence de valeur ajoutée dans l’emploi des cadres en centralisant cette « intelligence » pour une minorité de cadres de plus en plus faible.

La France ne crée plus d’emplois. Fort logiquement, tous encouragent désormais l’innovation et la créativité, car difficilement exportables…mais l’innovation suffira-t-elle à nourrir le marché de l’emploi en France ?

Beaucoup voient dans la situation actuelle la fin d’un empire social, le nouvel an pire : meilleurs vœux pour 2007, consommons mieux, maintenons tous nos sens en éveil.