C'est un sentiment schizophrène qui m'habite :
- le soulagement de voir Saddam jugé et condamné
- la révolte que m'inspire sa condamnation à mort. L'infini Saddisme imposé à un homme (certes tyran) dont le compte à rebours est lancé : 30 jours.
On inflige à un homme une peine, cette même peine qu'il a infligée à de nombreux autres et pour laquelle il est jugé.
Que retiendra l'histoire ? Pas l'exemplarité du jugement.
La monarchie américaine voit s'achever le 2ème règne de Bush II. Le roi n'a pas le coeur fendu de voir Saddam se tenir à carreau. Son valet anglais, qu'aucun européen ne peut plus Blairer, est carbonisé, sous les feux de la critique au sein du labour : il continue d'y distribuer les piques tout en cherchant en vain un trèfle à quatre feuilles salvateur.
Pour les fêtes et pour apaiser la menace et la pression populaires, la monarchie américaine lance un nouveau jeu de cartes :
- son roi et son valet sont les deux bouts de ce jeu sans queue ni tête
- Saddam en est le plus mauvais atout
Personnellement, je préfère encore le "8 américain", voire le "pendu".
vendredi, décembre 29, 2006
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