dimanche, novembre 26, 2006

Le foot en vaut-il le chant d'elfes ?

Jeudi 23 novembre 2006. Le PSG perd contre une équipe d'Israël. "L'humiliation ! ", "le PSG humilié", de la plume et de la souris de nombreux journalistes, pour illustrer l'exploit sportif réalisé par cette équipe de Tel Aviv.

"L'humiliation" : incitation à la haine ? Les "supporters à terre" sont-ils seuls responsables ?

Il est facile de dresser un portrait peu flatteur de ces groupuscules de banlieue, en révolte, rejetés par la société. Très confortable de blâmer un policier qui a perdu sa lucidité dans une situation que personne ne lui envie. Mais n'oublions pas que la haine de ces kops de supporters de football n'atteint son paroxysme que lors de la réception d'équipes comme Tel Aviv ou Istanbul. Le football véhicule, telle une autruche, le racisme et la haine.

Mon souhait serait que chacun d'entre nous prenne ses responsabilités face à ce fléau :
  • les éducateurs sportifs inculqueraient à leurs élèves (et les parents à leurs enfants) que la défaite n'est pas humiliante
  • certains slogans vecteurs de haine n'apparaitraient plus dans une presse digne
  • les dirigeants de sport imposeraient la video...pour filmer les tribunes. Un comité analyserait chaque video : tout individu ayant manifesté de la haine ou du racisme serait radié des abords d'un stade pendant une durée à définir.

dimanche, novembre 19, 2006

Sego se gausse

Les SPF (sans parti politique fixe) sont perturbés. En perte de repères, il est rassurant de placer les politiques dans des cases. Mais Sego est dure à caser. Le spectre des idées qu'elle représente est large, certains SPF en déduisent qu'il est peu profond.

Lapalissade du jour : "il n' y a pas d'equité sans abolition des privilèges".
Lorsque Sego réfléchit sur l'equité du temps de travail, elle envisage que la totalité du temps de travail des enseignants puisse être effectuée dans l'établissement scolaire. Certains SPF retiennent la discussion sur les acquis et y voient le début d'une compromission droitière. Pour eux, Sego est incasable, pas incassable.

Les espaces politiques lui restant à conquérir :
  • l'infime bras de terre UDF, miracle naturel entre gauche et droite. Comment envahir ce ségoisthme ? le segocentrisme.
  • la gauche antilibérale. Comment éviter la scission de gauche souhaitée par cette gauche altermondialiste et à la recherche de son altersego ? le segoschisme.

Sego est radieuse : mi-Râ, mi déesse. Et il vaut mieux ce dieu-là qu'un Dieudonné.

jeudi, novembre 16, 2006

Paëlla royale

Tous les ingrédients sont réunis en ce jour de fête au PS pour les primaires :
  • Un panier de crabes
  • Du "ris jaune" pour esquiver les coups bas
  • Un nom de plat lumineux : "Pas elle, la Royal!"
Le plat devrait être fameux. Cependant, s'il fallait réchauffer le plat (2ème tour), la saveur ne serait plus la même et certains des plus fins gastronomes prédisent même qu'il serait indigeste.

Les premières assiettes seront remplies autour de minuit. Honneur aux femmes.

dimanche, novembre 12, 2006

La guerre en chIraK : Sarko maintient ses troupes

Exclusif, dernière minute. chIrak se qualifie pour la finale du Masters UMP. Face à lui, Sarko, qualifié d'office pour la finale, sans jouer. La cote du match : 45 chIrak/55 Sarko

Sa longévité n'étonne plus personne : chIrak puise sa motivation et son énergie dans les duels fratricides (Chaban, Giscard, Balladur).

Les paris sont ouverts, l'intellectualisme parisien ose et s'engage, le combat est passionnant :
- Pascal Sevran, enfin radié d'antenne sous Jospin, n'est plus socialiste. Il soutien Sarko. Ceux qui les connaissent bien savent que Tintin, c'était Sarko.
- Patrick Sébastien : l'homme du troisième degré voire beaucoup plus...Son premier degré arrive tout de suite au cerveau, sans détour : la puissance de ses arguments est sidérante. Son deuxième degré n'est pas perceptible, c'est ça le troisième degré : tout le monde se dit qu'il doit bien y avoir autre chose. Peut-être faut-il encore quelques degrés supplémentaires, mais à consommer vraiment avec modération. Sa grande qualité : la fidélité. Il soutient ChIrak. Sa dernière contrepétrie : "chIrak ose, Sarko chie".

Avant le grand combat, les seconds couteaux vont s'aiguiser : nous attendons avec une grande impatience le concours de chant "Sevran-Sébastien".

Le fond fond sous l'affront du front. La forme forme la genèse de la réforme.

mardi, novembre 07, 2006

Quelles idées, Oh !

Les hommes sont-ils soit utopistes soit pragmatiques ?
L'habit du pouvoir détruit-il les rêves ?

Nicolas Hulot et José Bové se positionnent pour la présidentielle 2007 avec panache et un soupçon d'ambiguïté. J'ai la naïveté de croire que ces visionnaires mènent un combat politique personnel kamikaze dont l'objectif unique est d'influencer les "futurs gestionnaires du court terme" (les élus du suffrage universel). Ils se serviraient donc des élections présidentielles pour influencer le débat politique et servir leurs causes. Cette stratégie de vert n'est ni vaine, ni verveine car elle dynamise les projets.

Si chacun peut être pragmatique lorsque le contexte l'impose, il n'est en revanche pas donné à tous d'être visionnaire et emprunt d'idéalisme. Encore moins d'être écouté.
Protégeons donc cette espèce en voie de disparition pour qu'elle continue de dessiner les lignes directrices, d'oygéner nos cerveaux et d'insuffler de l'espoir. En marge du pouvoir naturellement. (attention au syndrôme Lalonde)

"les idéaux visionnaires, les idées aux visionnaires" !